1. |
Alizé
01:54
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Je collectionne les tempêtes
Les ouragans
Tu peux dire que je m'entête
Moi je te dis soit prudent
Je suis petite sur terre
Mais je peux voler avec le vent
Je préfère vivre dans les airs
et t'oublier avec le temps
Je t'ai laissé mon air bête
J'ai gardé mes brillants
Tu peux bien me tenir tête
Regarde, je suis déjà loin devant..
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2. |
Se peindre le visage
04:01
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Se peindre le visage pour te plaire
Cacher les ravages sous mes yeux
Fatigué de pleurer, de rêver
Se peindre le visage pour te plaire
Cacher ma froideur
Sous un marque claire
Tu rayonnes tu disais
Tu m'étonnes tu disais
Si je perds la face pour toi je mentirais
Si je perds le pied pour vous, j'en mourrais
Se peindre le visage pour vous plaire
Cacher toute ma rage
sous un sourire faux
Tu rayonnes tu disais
Tu m'étonnes tu disais
Si je perds la face pour toi je mentirais
Si je perds le pied pour vous, j'en mourrais
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3. |
L'écho de mon silence
03:53
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Tu me souffles à l'oreille
Des brillants et des perles
Mes doigts entre tes dents
Je fonds comme toutes les autres
Ces images en rafales
que j'ai dans la tête
me tourmentent et m'empêchent
De revenir sur terre
J'ai enterré ce qui fait mal
J'ai laissé tomber les armes
J'ai décidé de faire semblant
ET ne plus rien croire
Ce matin je revois encore
Ton corps beaucoup trop lourd pour moi
Ce matin j'entends encore
l'écho de mon silence
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4. |
Nuit et jour
02:36
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Marcher sans craindre
De devoir courir
Obligé de fuir
les vautours
Ne plus plaire à l'homme
Lui qui insiste
Pour un sourire
Me laissera-t-il partir
Retenir mes larmes
Pour une autre guerre
Garder mes cris
Pour lui que j'aime
Même si je change de chemin ils me retrouvent toujours
Même si je ne les regarde pas je les sens tout autour
Marcher sans craindre
De devoir courir
Je ne suis pas pressé
De mourir
Toi l'ombre qui suit
Chacun de mes pas
Comme une pluie
sur le ciment
Même si je change de chemin ils me retrouvent toujours
Même si je ne les regarde pas je les sens tout autour
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5. |
Décembre
03:00
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Ce n'est pas pour oublier
Que je bois à la bouteille
Chaque soir j'ai une pensée
Pour ce film de décembre
Ce n'est pas pour mieux dormir
Que je bois à la bouteille
Les mots prennent vie
Mes secrets pèsent moins lourds
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
Ce n'est pas pour me nourrir
que je me noie à la bouteille
Elle glace mes douleurs
Je me fous de ce qui m'entoure
Ce n'est pas pour mieux mourir
Que je noie à la bouteille
Je nage contre le temps
Je ne veux pas voir le jour
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
Les regrets
c'est pour les lâches
Maintenant je te promets
de rester sage
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
Le malheur est fait
Le malaise nous hantera à jamais
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6. |
Pleine lune
03:10
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Je m'enfarge chaque nuit
La tête entre deux cauchemars
J'ai beau rouler de chaque côté
La fumée me joue des tours
Je fixe ton visage qui n'est plus le tient
Je m'amuse à me faire des peurs en me disant qu'il n'y a rien de tout ça qui est vrai
Le loup en vacances
Pendant que je me brûle pour des petites cennes
J'ai plus envie d'être sa proie
D'être cerné jusqu'au os
Espérant que la nuit s'endorme avec moi en cuillère
Là je ne m'amuse plus pantoute j'ai vraiment peur du temps
Qui me presse
Ce n'est pas la noirceur qui m'effraie
Mais le levé du jour
J'aimerais qu'il me prenne par la main
Qu'on aille faire un tour
Il n'y a pas de secrets pour le bonheur
me dit-il à l'oreille
Regarde devant toi et ose faire...
Un pas !
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7. |
Spleen
02:31
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D'aussi loin que je me rappelle
Mon cœur battait plus vite que le temps
Toujours peur d'être en retard
D'être oublié quelque part
Je combattais le sommeil
En rêvant à mes vingt ans
Sur un océan
À l'abri des orages
J'ai toujours eu peur de ceux qui grondent
À en faire trembler la terre
J'ai toujours eu peur de ceux qui grondent
À en faire trembler la terre
Je n'ai jamais vu le ciel avec des yeux d'enfant
J'ai vu la mort partir avec une étoile filante
Mon corps en guerre avec moi-même
Jamais je n'ai su le taire
Je me suis nourris de fausses amours
dans les bras de truands
J'ai toujours eu peur de ceux qui grondent
À en faire trembler la terre
J'ai toujours eu peur de ceux qui grondent
À en faire trembler la terre
Mes talons plantés dans le sol
Plus jamais je ne me laisserai souiller
J'ai brisé la glace figeant
Sous mes pieds
Je n'ai plus peur de ceux qui grondent
Je crie plus fort que le tonnerre
Je n'ai plus peur de ceux qui grondent
Je crie plus fort que le tonnerre
Je n'ai plus peur de ceux qui grondent
Je crie plus fort que le tonnerre
Je n'ai plus peur de ceux qui grondent
Je crie plus fort que le tonnerre
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